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CHERCHEURS DE TRÉSORS
22/09/2023 - Place Montoulieu, Toulouse

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CHERCHEURS DE TRÉSORS

On ne devient pas Chercheur de Trésor par hasard…

Pour cette exposition, Antoine Vignault à choisi de présenter deux artistes atypiques, aux parcours peu conventionnels.

Historienne et marchande d’art reconnue, Gabriela Sismann est également une créatrice d’oeuvres d’art portatives uniques à l’élégance incomparable à partir d’artefacts antiques. Ferrante Ferranti est architecte de formation, mais depuis de nombreuses années c’est avec son appareil photo qu’il arpente les lieux les plus sacrés du globe en quête de ses trésors faits de pierre, de vie et de lumière, ceux que seul un oeil initié sait percevoir pour les révéler au monde. Gabriela dévoile cette saison, sa troisième collection intitulée Odyssée, dont une sélection exceptionnelle sera présentée en exclusivité à la galerie OAK en compagnie de tirages inédits de la série Pierres Sauvages, Pierres Vivantes de Ferrante Ferranti.

GABRIELA SISMANN

« Tout a commencé avec mon premier achat : une médaille qui représente Isis commémorant la préservation du temple de Philae en Égypte. Je la considère comme une amulette, et elle ne me quitte pratiquement jamais. » Historienne de l’art spécialisée dans la sculpture de la Renaissance, marchande d’art reconnue depuis 25 ans, Gabriela Sismann a toujours collectionné les pièces d’orfèvrerie anciennes. Depuis trois ans, elle s’est mise à détourner des broches, plaques et plaquettes en argent, dorées, en vermeil, en or et ivoire, pour réaliser des bijoux. Ces pièces uniques, choisies avec rigueur et une connaissance aiguë de leur histoire, se voient ainsi revisitées pour devenir de véritables ornements contemporains. D’abord imaginées pour son plaisir personnel, les créations de Gabriela peuvent désormais être portées par tous.

Odyssée, le mot qui sert de fil rouge à ma collection. Car quel meilleur terme symbolique pour résumer d’abord mon parcours nomade, mes quêtes, mes énergies déployées à rester en mouvement pour participer à cette idée du voyage qui est la Vie ? Oui, le mouvement c’est la Vie ! Le titre de cette collection parle de mes voyages, de mes exils, de mes déracinements, ces éléments qui ont fondé et structuré mon identité mais aussi des bribes de vie éparses et figées dans la frise du temps, des séjours immatériels dont je ne suis pas encore pleinement revenue. Je ne sais quelle sera la nature de l’appropriation de mes créations de leur appropriation par leurs acquéreurs mais elles invitent assurément à voyager. Alors je vous/leur souhaite un Bon Voyage! »

Gabriela SISMANN

FERRANTE FERRANTI

Né le 13 janvier 1960 en Algérie, d’une mère sarde et d’un père sicilien. Il prend sa première photographie à l’âge de dix-huit ans, une vague à Belle-Île-en-Mer. Passionné par le livre de Fernand Pouillon, Les pierres sauvages, il se lance dans la formation d’architecte à Toulouse, qu’il achève à Paris-UP6 en 1985 avec un diplôme sur Les Théâtres et la scénographie à l’époque baroque. Photographe voyageur, il est engagé depuis trente ans avec Dominique Fernandez dans une exploration commune du baroque et des différentes strates de civilisations, de la Syrie à la Bolivie en passant par la Sicile et Saint-Pétersbourg. Ses photographies dialoguent avec les textes de l’écrivain, qui le définit dans l’album Itinerrances (Actes Sud, 2013) comme « l’inventeur d’un langage qui relie le soleil aux ruines, en quête du sens caché sous les formes ».

«À l’âge de 16 ans, j’eus la révélation des Pierres sauvages, récit imaginaire par l’architecte Fernand Pouillon de la construction de l’Abbaye cistercienne du Thoronet, en Provence. Le texte traduit avant tout les élans mystiques d’un maître d’oeuvre du Moyen Âge et les épreuves qu’il rencontre pour dompter la matière. Je crus trouver ma vocation : je serai architecte ! L’édition originale était illustrée par quelques images en noir et blanc de Lucien Hervé, qui deviendra par la suite le photographe du Corbusier. Elles se firent l’écho de l’ouvrage de la collection Zodiaque sur l’art roman catalan que possédait mes parents, dans lequel Jean Dieuzaide formait mes regards avec ses noirs profonds et ses blancs phosphorescents. Au cours de mes études à Toulouse, je découvris le patrimoine du Sud-Ouest, fait d’arêtes vives, de pierres granuleuses, de briques chaudes, d’ogives sensuelles. Les parois et les cloîtres relevaient souvent d’un palimpseste dont les premières couches remontaient à l’époque romaine. Ailleurs, en Grèce ou à Jérusalem, je fus sensible aux fractures du temps et aux stigmates de l’Histoire. Et cherchant à en traduire l’harmonie ou les dissonances, j’écrivis avec la lumière, je devins photographe. La liturgie des heures dicte les rencontres de la lumière avec la pierre. Éphémères, elles appellent à la méditation sur les énergies des réalités visibles qui révèlent l’invisible. En marge de ces dialogues fugitifs, il manquait aux pierres sauvages la vie. Je la rencontrai dans les rites associés aux autres Éléments – l’eau, le feu, l’air – dans des sanctuaires habités par l’Esprit. Ablutions et immersions, gestes de purification ou de prière des fidèles hindous ou bouddhistes, hébraïques ou jaïns, chrétiens ou musulmans, incarnent la matière, et nous aident à traverser les miroirs des apparences pour accéder aux Saints-des-Saints.»

Ferrante FERRANTI

Cette exposition permet également de voir ou revoir le mobilier de Nicolas Aubagnac et d’Antoine Vignault, les céramiques de Catherine Bonte Navarrot et de Dainche, les sculptures fonctionnelles d’Yves & Benjamin Pagart, Hoon Moreau ou encore Clotilde Ancarani.

Un décor enrichi de sièges, tables basses et luminaires de collection vintage par Emmanuelle Vidal, Antiquaire spécialisée dans le design des années 50 à 80.

Du 22 Septembre au 13 Octobre 2023, 2 PLACE MONTOULIEU, TOULOUSE – FRANCE
Du Mercredi au Samedi de 14.00 à 19.00 h ou sur rendez-vous